En me rendant à l’exposition Mythes Fondateurs au Musée du Louvre ce weekend, je dois vous avouer que je ne m’étais pas vraiment renseigné dessus auparavant. Une exposition au Louvre est forcément de bonne qualité me disais-je. D’autre part, qui dans ceux qui ont vu l’affiche et attendent impatiemment la sortie du nouvel épisode de Star Wars sont restés indifférent à la présence de Dark Vador sur l’affiche ? Pas moi en tout cas. Ainsi, en entrant sous la fameuse pyramide du musée étais-je ravi de ne pas avoir fait plus de queue et attendais-je impatiemment de faire la visite.
L’exposition se tient dans la petite galerie, un espace qui vient d’être réaménagé et ouvert au public. Il y a de la queue pour entrer dans la petite galerie. Mais le cadre de cette attente est magnifique : la Cour Marly qui expose de nombreuses sculptures françaises des XVII-XVIII et XIXème et qu’on aperçoit depuis le passage Richelieu. Après une heure d’attente, nous pouvons enfin entrer dans l’exposition, un ciel étoilé augure de bonnes choses.
La première salle est consacrée à plusieurs mythes de la création du monde (j’ai, pour ma part, découvert un peu des mythologies aborigènes et de Nouvelle-Guinée). La deuxième salle est consacrée à la magie ainsi qu’au jour et à la nuit, deux concepts fréquemment utilisés quand on tente d’expliquer le monde. La troisième salle comprend une curieuse œuvre contemporaine censée représentée un nouveau monde qui émerge d’un mur. La quatrième salle se divise en représentations des héros et représentations des monstres. C’est là qu’on retrouve les trois protagonistes de l’affiche : Dark Vador, Héraclès et un petit Tanuki japonais. L’exposition, à ma grande surprise, s’arrête ici.
Un peu frustré, j’ai cherché les critiques qui avaient été faites dessus pour m’apercevoir que cette petite galerie est consacrée à un public plus enfantin et vise à les intéresser à l’art. Forcément, cette lecture des choses, m’oblige à nuancer un peu mon sentiment de frustration. Je retiens cependant quelques points positifs même pour les adultes : il y a environ 70 œuvres exposées, la plupart de grande qualité ; d’autre part, la muséographie est bien faite et, si vous avez des enfants, n’hésitez pas à les emmener, ils seront aux anges et apprendront beaucoup. Cependant, si vous vous sentez malgré tout un peu lésé en sortant de l’exposition, laissez vos pas vous guider au hasard des immenses salles du musée, cette formidable promenade vous fera vite oublier la raison première de la venue dans ce lieu magique. Et n’oubliez pas d’emmener vos enfants avec vous pour leur montrer qu’il n’y pas que Dark Vador qui mérite le coup d’œil.
The Founding Myths exhibition at the Louvre
When I visited the Founding Myths exhibition at the Louvre this weekend, I must admit that I hadn’t really read anything about it beforehand. Any exhibition at the Louvre must be good, I told myself. Besides, how could any Star Wars fan eager for the release of the newest instalment in the saga fail to be excited to see Darth Vader on the exhibition poster? I certainly couldn’t. So when I stepped into the museum’s famous pyramid, I was delighted that the wait was over and impatient to start looking around.
The exhibition is being held in the Petite Galerie, an area which has just been renovated and opened to the public. There’s a bit of a queue to get into the Petite Galerie, but the waiting area is marvellous: the Cour Marly, home to the many French sculptures from the 17th, 18th and 19th centuries that you can glimpse from Passage Richelieu. After an hour’s wait, it was finally our turn to enter the exhibition, where a starry sky promised good things to come.
The first room is devoted to various myths about the creation of the world (I, for one, learned a bit about the mythology of the Aborigines and New Guinea). The second room is all about magic and about day and night, two concepts often used to try to explain the world. The third room contains a curious contemporary creation which is supposed to represent a new world emerging from a wall. The fourth room is divided into depictions of heroes and depictions of monsters. This is where we find the three protagonists from the poster: Darth Vader, Hercules and a little Japanese tanuki. To my great surprise, the exhibition ended here.
A tad frustrated, I looked up the reviews that had been written about it and realised that the Petite Galerie is aimed at a younger audience in an attempt to get children interested in art. Clearly, this interpretation of the turn of events obliged me to temper my feelings of frustration a little. I can highlight a few positive points, even for adults, though: there are around 70 works on show, and most of them are of very high quality; in addition, the museography is well done. If you have children, do take them along, as they’ll be in seventh heaven – and they’ll learn a lot. Still, if you find yourself feeling a little hard done by upon leaving the exhibition, why not let your feet lead the way as you explore the museum’s enormous rooms at random? This awe-inspiring walk will soon make you forget the reason you originally came to this magical place. And don’t forget to bring the kids with you, to show them that Darth Vader isn’t the only thing that’s worth a look.
Didier MOINEL DELALANDE
Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador
Jusqu’au 4 juillet 2016
Musée du Louvre
http://www.louvre.fr/