Vous souvenez-vous du bi-bop ? Les amateurs de technologies et les plus anciens doivent s’en rappeler. Le bi-bop était l’ancêtre du smartphone tel que nous le connaissons aujourd’hui. Il a été lancé en 1991 à Strasbourg puis dans les villes de Paris et Lille en 1993. L’apparition des téléphones portables GSM en 1996 marqua le déclin rapide et inéluctable de ce qui fut présenté par France Télécom comme l’avenir de la téléphonie mobile.
Le bi-bop était une vraie nouveauté à l’époque et apportait un confort indiscutable. Cependant, les limites de la technologie et des bi-bop apparurent rapidement. Elles étaient principalement liées au mode de fonctionnement et d’utilisation des téléphones. En effet, pour utiliser le bi-bop il fallait se trouver dans une zone d’appel c’est-à-dire une zone dans laquelle il était possible de recevoir ou d’émettre des appels téléphoniques. Si l’on s’éloignait trop des bornes, la communication était coupée. De plus, il était impossible de passer de borne en borne, la communication était également rompue.
Au détour d’une rue, sur un lampadaire, vous verrez peut-être un autocollant bleu, blanc et vert signalant la présence d’une borne bi-bop à proximité. Vous vous souviendrez alors de l’histoire de ce téléphone du futur des années 90.
Bi-bop base stations, these relics from the past
Do remember Bi-bops? Technology enthusiasts and older people certainly will. Bi-bops were the predecessors of current day smartphones. They were launched in 1991 in Strasbourg and then in Paris and Lille in 1993. The arrival of GSM mobile phones in 1996 marked the rapid and inevitable decline of what was presented by France Télécom as the mobile phone of the future. Bi-bops were a real novelty at that time and provided undeniable comfort for its users. However, the limits of technology and of Bi-bops quickly became apparent. They were mainly linked to how the phones worked and were used. Indeed, to use Bi-bops, callers had to be in a call zone, i.e. an area where it was possible to receive or make phone calls. If they moved away from a base station, the call was disconnected. Moreover, it was impossible to go from one base station to another, as the call was also disconnected.
You may well see a blue, white and green sticker on street corners or street lights indicating that a Bi-bop base station was situated nearby, bringing to mind the story of the telephone of the future of the 90s.
Didier MOINEL DELALANDE