Corsica Bella

drapeaucorseJe le dis tout de go : il n’y a pas de plus bel endroit au monde que cette Corse dont les côtes sont une perpétuelle invitation à la beauté.

J’ai approché de nombreuses îles et longé beaucoup de leurs rivages. La plupart sont belles. Mais nulle ne surpasse la Corse. Les grecs l’appelaient, d’ailleurs, tout simplement, Kallisté (« la plus belle »). Ah cette Corse tout autant accueillante qu’indomptable. Jugez plutôt : elle fut successivement occupée par les phocéens, les étrusques, les romains, les vandales, les sarrasins, les francs, la papauté (hé oui…), les génois, les espagnols, les turcs. Brièvement indépendante, la Corse devient française en 1768… Juste à temps pour nourrir au sein le petit Napoléon. Depuis, la Corse entretient un jeu de séduction / répulsion avec « Paris » et digère tant bien que mal les dernières « invasions » de rapatriés, de touristes et de résidents secondaires. Gorgée de subventions, la Corse laisse avec indolence les partis indépendantistes afficher, lors des dernières élections, leur meilleur score avec 35% des voix …

calanquepianaMais, en cette fin d’été 2010, revenons, un instant, sur l’arrogante beauté dont les dieux parèrent la Corse. Montagne au cœur de la mer, extrêmement bien préservée, verdoyante au plus chaud de l’été, l’île possède d’immenses richesses naturelles (83% du territoire !), de nombreux sites classés réserves naturelles. En fait, n’en déplaisent aux grincheux écologistes de tous crins, la qualité et la diversité de la Corse en font l’un des premiers et… derniers « réservoirs de nature » européens. Tout cela grâce, notamment, à la promptitude des insulaires à élever la voix dès lors qu’ils estiment leur île menacée. Et même si quelques rejetons locaux, légèrement dérangés de la tête, s’évertuent à déclencher de monstrueuses flambées pendant les mois d’été.

Bon, finalement, et pour résumer, si vous voulez vraiment vous faire une idée précise de cette Corse étincelante, la meilleure façon est encore d’y aller. Paris est à un jet d’Airbus et le prix des billets se calme dès l’approche de l’automne… sans doute, la plus belle saison, du côté de Bonifacio ou de Bastia.

De notre coté, Charlotte et moi étions avec quelques amis dans un petit paradis du coté de Cargèse.

Corsica Bella
I say it straight up: there is no more beautiful place in the world than this Corsica whose coasts are a perpetual invitation to beauty.
I have approached many islands and discovered many of their shores. Most are beautiful. But Corsica surpasses them all. The Greeks called it Kallisté (the most beautiful). Ah, this Corsica which is as welcoming as it is untameable. Judge for yourself: it was successively occupied by the Phoceans, the Etruscans, the Romans, the Vandals, the Saracens, the Franks, the Papacy (yes really), the Genoese, the Spanish, the Turks. After a brief spell of independence, Corsica became French in 1768… Just in time to bring up the young Napoleon. Since then, Corsica has had a love-hate relationship with ‘Paris’ and tries with more or less success to accept the latest ‘invasions’ of repatriates, tourists and owners of holiday homes. Gorged with subsidies, Corsica nonchalantly allowed the independentist parties, in the last elections, to notch up their best ever score with 35% of the vote…
But, in this end of summer 2010, let’s come back, for a moment, to the arrogant beauty that the gods gave to Corsica. A mountain in the middle of the sea, extremely well preserved, lush and green even in the height of summer… the island has immense natural wealth (83% of territory!) and several sites classed as natural reserves. In fact, whether the diehard ecological critics like it or not, the quality and the diversity of Corsica make it one of the first and last European ‘reservoirs of nature’. And all this thanks, in particular, to the quickness of the islanders to protect their island when they feel it to be under threat, and this despite the few seemingly retarded vandals who amuse themselves by setting off monstrous fires during the summer months.
So, to conclude, if you really want to get a true idea of this sparkling Corsica, the best way is to go there. Paris is a short plane journey away and the price of the flights begins to calm down with the approach of autumn, which is undoubtedly the loveliest season around Bonifacio and Bastia.
Personally, Charlotte and I were with some friends in a little paradise near Cargèse.

Didier MOINEL DELALANDE

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2 commentaires pour “Corsica Bella

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