Depuis mercredi, au Musée du Louvre, l’aile Denon qui précède la salle des États abritant la célèbre Joconde, accueille une exposition temporelle contemporaine de l’artiste franco-chinois Yan Pei-Ming : « Les funérailles de Monna Lisa«
Cinq toiles rendent hommage à l’héroïne de Léonard de Vinci : au centre un triptyque représente Monna Lisa lumineuse mais en larmes, le visage lacéré, dans une dominante de blanc (couleur du deuil en Chine) sur un décor recouvert de crânes humains. L’ambiance macabre est posée. D’un coté le père de l’auteur, récemment décédé fait face à un auto-portrait où Yan Pei-Ming est allongé sur son linceul. J’aime beaucoup l’explication de l’auteur : « C’est moi, faisant semblant d’être mort ». Avec ces funérailles le Musée veut fêter la renaissance de l’œuvre.
Personnellement, j’avoue préférer à la Joconde, « La liberté Guidant le peuple » d’Eugène Delacroix … souvenez-vous nos vieux billets de 100 francs.
Mona Lisa is dead!
Since Wednesday, at the Louvre, the Denon wing leading into the ‘Salle des États’ containing the famous Mona Lisa, is hosting a temporal contemporary exhibition by the Franco-Chinese artist Yan Pei-Ming called Mona Lisa’s Funeral.
Five paintings pay tribute to Leonardo da Vinci’s heroine: at the centre a triptych shows a luminous Mona Lisa with tears running down her lacerated face, in a painting dominated by white (the colour of mourning in China) on a background covered with human skulls. This sets the macabre tone. On one side the painter’s recently deceased father is opposite a self portrait where Yan Pei-Ming is lying outstretched on a shroud. I really like the artist’s explanation: « This is me, pretending to be dead ». With this funeral the Museum wants to celebrate the renaissance of the work.
Personally, I have to admit that I prefer Eugène Delacroix’s ‘Liberty Leading the People’ to Mona Lisa… remember our old 100 Franc notes.
Didier MOINEL DELALANDE