Aujourd’hui sur le blog, découvrez la série de Jean-Baptiste Thiriet pour le concours photos de l’hôtel le Mathurin.
« Comment traiter de l’âme d’une ville, comment voir Paris hier et aujourd’hui. Prendre du recul sur cette capitale renversante pour n’en retenir que l’essentiel. C’est à travers l’itinéraire emprunté ce 27 janvier, d’Est en Ouest de la capitale, que j’ai pu saisir la diversité culturelle propre à cette ville chargée d’histoire, en mouvement perpétuel. La seule contrainte que je me suis imposé était l’utilisation d’une focale 50 mm afin de rester au plus proche de la vision humaine, permettant à chacun de s’approprier ces vues. Ma première attention s’est portée sur les formes manuelles et arrondies de ces statues que l’on trouve au Louvre, au Jardin des Tuileries ou sur la façade de l’Opéra. S’approcher au plus près pour à la fois perdre toute référence d’échelle et observer l’action du temps à travers ces matières. En regard de ces images et côtoyant ces sculptures dans l’espace urbain, je me suis intéressé aux rythmes secs et industriels des constructions modernes en les traitant de la même manière. Si on perçoit le caractère romantique des premières photographies, ces nouvelles « statues » érigées à travers la ville n’en sont pas pour le moins dénuées. L’association de ces images, témoignage vivant du passé et du présent, comme unique photographie, crée une résonance dans le temps, renvoyant Paris comme ville éternelle ».
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“Approaching the soul of a city, looking at Paris today and yesterday. Taking a step back from this astounding capital in order to keep just what is essential. Through this journey taken on 27 January 2015, from the east to the west of the city, I was able to appreciate the cultural diversity of a town which is charged with history and which is in perpetual movement. The only constraint I imposed upon myself was to use a 50mm focal distance in order to stay as close as possible to human vision, allowing everyone to have ownership of the views. My attention was initially drawn to the manual, rounded forms of the statues we see in the Louvre, in the Jardin des Tuileries and on the façade of the Opéra. Getting closer in order to lose both the scale and see the action of time on the materials. Looking at these images and getting close to these sculptures in the urban environment, I became interested in the dry, industrial rhythms of modern constructions and approached them in the same way. Although we can see the romantic nature of the first photographs, these new ‘statues’ which have sprung up across the town are not deprived of foundation. By combining these images which are witness to the past and present in a single shot, it creates a resonance over time, showing Paris as the eternal city.”
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