Combien de personnes ont déjà été sujettes à des allergies dans des endroits qui ne leur étaient pas familiers ? Tel est le cas dans des hôtels qui peuvent quelquefois réserver aux clients de mauvaises surprises. Des oreillers en plumes en passant par les tapis ou les rideaux remplis d’acariens, il est important de se prémunir contre les différentes sources allergènes.Ainsi pour ajouter un critère qualitatif et inciter les hôteliers à prendre en compte ces facteurs allergiques, les médecins de l’ARCAA, l’Association de Recherche Clinique en Allergologie et en Asthmologie, ont décidé de créer un label à destination des hôteliers. Ce nouveau référentiel sera mis en place dans les chambres d’hôtels afin de confirmer la qualité de l’air intérieur et la promesse du « bien dormir ». Il est très intéressant de pouvoir mettre en place ce genre de référentiel pour ne pas laisser un pan de la qualité échapper au classement des hôtels.
Le développement durable, en vogue dans notre société, doit être intégré dans tous les aspects de notre vie quotidienne.Ce référentiel vient avant tout combler des lacunes et notamment l’absence en France de certifications d’hypoallergénicité de l’air intérieur de chambres d’hôtels validée par un organisme de professionnels indépendants. Mais il permet aussi aux personnes victimes d’allergies récurrentes et fortes, de connaître les lieux de repos qui offrent un air intérieur contrôlé et un service de « bien dormir ». Enfin, ce label a pour vocation de soutenir les hôteliers qui s’attachent à mettre la qualité de l’air au cœur de leurs problématiques. Ce label se base sur des critères objectifs vis-à-vis du consommateur en adoptant une communication transparente, ne pouvant l’induire en erreur. Il s’agit d’une notation des plus professionnelles, instaurant une approbation évolutive qui permet de confirmer le niveau de qualité à la suite d’un audit bisannuel. Ainsi, ce référentiel apportera à n’en pas douter une évolution positive qui sera bénéfique aux clients et visiteurs des hôtels et qui augmentera à coup sûr la qualité de nos infrastructures hôtelières.
The launch of a new benchmark for hotel rooms:
How many people have been unfortunate enough to suffer from allergies in unfamiliar environments? Hotels are a prime example of places that might have nasty surprises in store for their customers. From feather pillows to dust mite-ridden carpets and curtains, it is important to protect guests against the different possible sources of allergens.That’s why, to introduce a new gauge of quality and encourage hotel owners to take allergenic factors into account, the doctors of the French Association for Clinical Research in Allergies and Asthma (ARCAA) have decided to establish a label for hotel owners. This new benchmark will be implemented in hotel rooms in order to verify indoor air quality and ensure the promise of a “good night’s sleep”. A benchmark of this kind will be very beneficial as this quality criteria will also be taken into account in a hotel’s classification. Sustainable development, already in vogue in today’s society, must be integrated into all aspects of our daily life.Above all, this new benchmark will fill gaps, such as the lack of an independent body of professionals in France for issuing certification to validate that the air inside hotel rooms meets hypoallergenic standards. The new system will also allow people who suffer from severe, recurrent allergies to check which hotels offer certified indoor air and really can guarantee that good night’s sleep. Finally, the label will support hotel owners who endeavour to place air quality high on their list of priorities. The label is based on objective criteria relating to consumers’ experiences and favours transparent communication (so these criteria cannot be misunderstood). The method of evaluation is highly professional and establishes an ongoing approval system which allows for quality levels to be confirmed by way of twice-yearly inspections. All in all, this benchmark is sure to bring about positive developments, benefiting hotel clients and guests and improving the quality of our hotels’ facilities in the process.
Didier MOINEL DELALANDE
