300… ce n’est pas seulement le nombre de spartiates s’étant sacrifiés aux Thermopyles mais aussi le nombre de ruches parisiennes. Paris est une ville refuge pour les abeilles par rapport aux campagnes polluées. Paradoxal me direz-vous ? Pas vraiment, Paris est une ville où les pesticides sont absents. Elle offre également un climat propice à l’apiculture. Les températures sont douces, la multiplicité des jardins (Luxembourg, Palais Royal…) y est un atout et la diversité de fleurs, des plantes permettent aux abeilles de se développer.
Parmi les ruches parisiennes les plus connues, nous pouvons citer celle du Parc Georges Brassens. Ces ruches accueillent 4 000 élèves parisiens par an qui sont initiés à l’apiculture par des bénévoles bien formés. Le rucher n’est ouvert au public qu’une fois par an, au moment de la fête du miel. Nous trouvons également un rucher dans le jardin du Luxembourg. Créé en 1856, c’est un lieu de formation des apiculteurs. De même que le rucher de Georges Brassens, il n’est ouvert au public que pour la fête du miel.
Il existe même des ruches sur les toits de l’Opéra Garnier. Il vous sera possible d’acheter la production de miel de Jean Paucton, l’apiculteur, directement à la boutique de l’opéra…
Honey and bees… from Paris
300… is not only the number of Spartans who sacrificed themselves at Thermopylae, but also the number of beehives in Paris. This city is a haven for bees compared to the polluted countryside. A paradox, you might say. Not really, as Paris is a pesticide-free city. Its mild climate is also conducive to beekeeping, the multitude of parks and gardens (Luxembourg, Palais Royal, etc.) are an advantage and the variety of plants and flowers helps these creatures to prosper.
The most famous of the Parisian beehives are those in the Parc Georges Brassens. 4,000 Parisian pupils come here every year for an introduction to beekeeping by well-trained volunteers, but the apiary is only open to the public once a year, for the Honey Festival. There is also an apiary in the Luxembourg gardens which was created in 1856 and serves as a place to train beekeepers. Like the apiary in Georges Brassens Park, it is only open to the public for the Honey Festival.
There are even beehives on the roof of the Opéra Garnier and you can buy the honey produced by Jean Paucton, the beekeeper, directly from the opera house’s shop.
Didier MOINEL DELALANDE
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