Louis II de Bavière, empereur romantique mort en 1886 dans une totale folie esthétique et Yves Saint Laurent, prince des fringues décédé en 2008 dans une profonde mélancolie, se promènent désormais, tous les deux, dans les allées ombragées du cimetière des grands nerveux. J’imaginais cela, l’autre jour, en m’informant des préparatifs de la première rétrospective de l’œuvre intégrale de YSL organisée à Paris, du 11 mars au 29 août 2010. Cette exposition, à l’initiative de La Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent et du Petit Palais, couvrira la période 1962 à 2002. Elle présentera 307 pièces inédites de Haute Couture et… Lire la suite
Coup de Coeur Gastronomique : Le Bloody Mary
La semaine dernière, passant à proximité, il m’est venu l’idée d’aller au bar du Ritz et d’y commander un bloody mary. Un peu comme l’aurait fait Ernest Hemingway lorsqu’il était à Paris. Le bloody mary, également très prisé par Serge Gainsbourg, est une boisson très attractive en soi par la rudesse de ces mille raffinements. Son nom évoque moult légendes liées à la couronne britannique ou aux exploits de la piratesse, d’abord connu sous le nom de « Bucket of Blood » et souvent appelée Marie-salope, Mary Read.Encore de nos jours, ce cocktail souffre de ce nom sulfureux : Le Bloody Mary… Lire la suite
Scènes à tous les étages… Tableau de pêche
Mais qu’ont-ils tous à s’être donnés rendez-vous dans les sous-sols du Mathurin ? Un fort coefficient de marée parisienne qui laisserait augurer de jolies parties de pêche… Un carnaval au –1… Une nouvelle sorte de water polo, façon vintage… Ou bien… Ou bien une farouche volonté de l’iconoclaste et heureux directeur de l’hôtel, de promouvoir, encore et encore, l’art et la culture à tous les étages du Mathurin. Une photo doit surprendre, interroger, faire voyager ou heurter. Ce tableau de pêche de “Scènes à tous les étages” rassemble, sans doutes et dans ses moindres détails, la plupart de ces axiomes…. Lire la suite
Déconcertant
Le Concert, 4ème film de Radu Mihaileanu, avait tout pour réussir en France. Un sujet en or, un scénario levant l’empathie, de bons acteurs, une presse au pâmoison. Et puis, voilà, patatras ! après un début en fanfare, le film s’est trouvé relégué dans les bas fonds du classement des meilleures entrés de l’année. Que s’est-il donc passé pour emberlificoter ainsi la spirale ascendante d’un film où l’on voit Andreï Filipov, homme de ménage au Bolchoï, après en avoir été le chef l’orchestre, tomber sur un fax adressé au directeur du Bolchoï dans lequel le Théâtre du Châtelet convie l’orchestre… Lire la suite
Didier Decoin de l’Académie Goncourt : « L’hôtel dans les nuages »… Anecdote hôtelière n°6
Aujourd’hui, je reçois sur mon blog un invité prestigieux qui m’a fait l’honneur de rédiger “notre” sixième anecdote hôtelière, en la personne de Didier Decoin. Journaliste au début de sa carrière, la littérature, sa passion première, le rattrape et Didier Decoin devient romancier et scénariste. Il a publié, depuis, plus de 40 romans ou essais dont « John L’Enfer » pour lequel il reçut, en 1977, le prix Goncourt. Ses deux derniers opus sont « Est-ce ainsi que les femmes meurent ? » chez Grasset et le « Dictionnaire amoureux de la Bible » chez Plon. Au cinéma, il travaille avec Marcel Carné, Robert Enrico, Henri… Lire la suite