En 1947, Jean François Gravier publiait un livre si justement intitulé « Paris et le désert français ». Nous pourrions aujourd’hui parler du « Centre parisien, et le désert périphérique ». Cette tendance de notre capitale à cannibaliser sans cesse ses pourtours ne doit pas nous empêcher de parler des beaux lieux culturels aujourd’hui en désuétude. Je me dois de vous conter la riche histoire du stade olympique Yves du manoir, qui repose sur un terreau sportif désormais séculaire. Le lieu fut fertilisé dès 1883 par le martèlement des sabots, puisqu’il abrite alors l’hippodrome de la Société des courses de Colombes. Attiré par les potentialités du lieu, le quotidien parisien le matin… Lire la suite
