Paris vu par Hollywood est l’exposition incontournable du moment. Après celle consacrée à Doisneau, la ville de Paris remet le couvert. Cette exposition porte sur la représentation faites de la ville de Paris par le cinéma hollywoodien. De la révolution française à James Bond en passant par la belle époque, l’exposition retrace plus d’un siècle de cinéma.
Films historiques ou adaptations de grands classiques de la littérature comme Les Trois Mousquetaires ou Notre-Dame de Paris, la première partie de l’exposition est consacrée au cinéma muet.
La seconde partie est une rétrospective des productions du réalisateur américain Ernst Lubitsch. Et pour cause, sur plus d’une cinquantaine de films réalisés, il en a situé plus d’une dizaine à Paris comme les fameux la Veuve Joyeuse (1934) avec Maurice Chevalier ou Ninotchka (1939). Pour la petite anecdote, Lubitsch n’a jamais tourné une scène dans la ville de Paris.
Après cet interlude placé sous le signe de la comédie sentimentale, l’exposition nous transporte au travers de la belle époque, du cancan et, bien entendu, du Moulin Rouge avec notamment le film de John Hutson, Moulin Rouge (1952).
C’est à partir des années 50-60 que les réalisateurs abandonnent les décors de studio pour des tournages in situ. C’est le cas pour Un américain à Paris (1951) et Gigi (1958) de Vincente Minnelli qui sont très représentés dans l’exposition. On trouve quelques clins d’œil à Toulouse-Lautrec et Alfred Hitchcock également. Les admirateurs d’Audrey Hepburn seront ravis puisque beacoup de clichés et des costumes portés par l’actrice, notamment dans le film Sabrina (1954), sont exposés.
L’exposition s’achève sur des productions plus récentes et, exception faite de Midnight in Paris de Woody Allen, plus spectaculaires (James Bond : Opération Tonnerre, Mars Attacks!…).
Costumes, extraits de films et photographies font de Paris vu par Hollywood une exposition variée. Petit bémol, l’exposition est un peu disproportionnée. Certains films ou réalisateurs sont ultra représentés contrairement à d’autres, tout aussi bons, qui sont à peine évoqués.
Paris seen by Hollywood
Paris vu par Hollywood is the must-see exhibition at the moment. The Paris city authorities are raising the bar even higher after the Doisneau expo. The exhibition shows how Hollywood movies represented Paris and covers over a century of movies, from the French Revolution to James Bond, not forgetting the Belle Epoque.
Featuring historical movies and adaptations of literary classics such as The Three Musketeers and The Hunchback of Notre Dame, the first part of the exhibition focuses on silent movies.
The second part is a retrospective of the work by American director Ernst Lubitsch. Why? Because out of more than fifty films, he located over ten in Paris, such as the famous The Merry Widow (1934) starring Maurice Chevalier, and Ninotchka (1939). An interesting fact is that Lubitsch never shot a single scene in Paris.
After this interlude focusing on romances, the exhibition takes to the Belle Epoque with its Cancan and, of course, the Moulin Rouge including the 1952 film of the same name by John Huston. Directors began leaving the studio in the 50s and 60s to shoot on location. This was the case in An American in Paris (1951) and Gigi (1958) by Vincente Minnelli which are very well represented in the exhibition.
There are also one or two references to Toulouse-Lautrec and Alfred Hitchcock. Audrey Hepburn fans will be overjoyed to see many stills and costumes worn by the actress, in particular in Sabrina (1954).
The exhibition concludes with the latest productions and, with the exception of Woody Allen’s Midnight in Paris, the most spectacular, such as Thunderbolt and Mars Attacks! Costumes, film extracts and stills make Paris vu par Hollywood a diverse exhibition. One word of caution: the exhibition is rather uneven. Some movies and directors are very heavily featured; others, equally good, barely get a mention.
Paris vu par Hollywood
Du 18 septembre au 15 décembre
Hôtel de Ville – Salle Saint-Jean
5 rue Lobau – 75004
Tous les jours de 10h à 19h sauf les dimanches et jours fériés.
Didier MOINEL DELALANDE
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