Il est parfois compliqué en France de vouloir entrer en compétition avec le terroir, ou les traditions culinaires. Ajoutez à cela une concurrence culturelle féroce entre les pratiques festives anglo-saxonnes et les fêtes « à la française », et vous obtenez une compétition folklorique entre des haut de gamme, qui prétendent chacun à l’excellence. C’est donc bien à cause de la défense du vin français que le cocktail, ou plutôt le coquetèle (1), a pris quelques retards dans l’hexagone. Ainsi, dans les années 20, les grandes maisons de commerce vinicole vantaient les vertus thérapeutiques du vin, en les opposants, bien sur, à la dangerosité des cocktails. Si ces premiers savaient qu’aujourd’hui, certaines… Lire la suite