The Algonquin Hotel Times Square

Algonquin_Hotel_in_Murray_HillJ’ai récemment effectué un voyage de quelques jours aux Etats-Unis (notamment à New York) et vous propose ici quelques notes rédigées lors du voyage.
L’hôtel Algonquin sur la 44ème rue fait partie des hôtels les plus emblématiques de Manhattan, il fut construit en 1902 et est le plus ancien établissement hôtelier en activité de la ville de New York. Il est renommé pour avoir été le lieu de naissance du magazine le New Yorker et pour avoir accueilli quelques uns des esprits les plus brillants du XXème siècle.

De 1919 à 1929, les figures littéraires et artistiques dominantes de New York se réunissaient à l’Algonquin et ont formé autour de Dorothy Parker l’officieux « Cercle vicieux » (en anglais, Vicious Circle), appelé aussi « la Table ronde de l’Algonquin », sorte d’institution intellectuelle et

Caricature du "Vicious Circle"
Caricature du « Vicious Circle »

mondaine célèbre pour l’humour hautement caustique des conversations qui s’y menaient, et qui régna sur la vie artistique et médiatique new-yorkaise tout au long de cette décennie. John Kennedy aurait déclaré « en grandissant, j’avais trois désirs. Etre un héros à la Lindbergh, apprendre le chinois et intégrer « la Table ronde de l’Algonquin »». Le documentaire The Ten-Year Lunch fut consacré à la vie du cercle et remporta l’Oscar du meilleur documentaire en 1987.

Une réunion du "Vicious Circle"
Une réunion du « Vicious Circle »

Bon à savoir sur l’Algonquin, il fut le premier hôtel de New York à accueillir les femmes qui voyageait seules ou encore le premier établissement à se doter de serrures électroniques. La liste de célébrités qui y ont séjourné est longue. Certains comme Douglas Fairbanks ou Orson Welles y ont même passé leur nuit de noce. C’est aussi le seul endroit où l’on peut savourer un martini à 10 000 $ servi avec un diamant du bijoutier Bader & Garrin en guise de glaçon.

L'un des bars de l'hôtel
L’un des bars de l’hôtel

Ce coté historique se referme et l’établissement redevient un hôtel comme les autres, avec ses qualités et ses défauts… les qualités sont nombreuses : proche de Time Square, il permet un tour assez facile autour de son rayon qui vous emmène de Time Square jusqu’à Central Park en un gros quart d’heure. L’habillage sonore de l’établissement, envoûtant et aux sonorités jazzy des années 30/40… dans le lobby et pour les clients de l’établissement café et thé à volonté toute la journée… Au niveau des défaut, je n’en retiendrai que deux, les américains sont les rois du service, on trouve toujours quelqu’un pour vous aider ou en tout cas écouter votre demande. il se trouve qu’à l’Algonquin, on est peut être un peu trop enfermé dans cet esprit d’établissement mythique, d’où un certain snobisme de la part du personnel très perceptible… nous avons eu à demander plusieurs fois les choses, car nous sommes tout simplement oublié, peut être que la décoration très noire y est pour quelque chose, on ne vous voit plus à un moment… nous voyageons avec notre toute jeune fille Alice, très difficile de se faire réchauffer un biberon, on ne sait jamais si le biberon est trop chaud on peut les attaquer en justice parait-il… bref des lacunes qui peuvent rendre un séjour désagréable… L’Algonquin fait partie du groupe Marriott sous la marque Autograph Collection Hotel, « Une sélection d’hôtels indépendants à travers la planète… » peut être qu’il faudrait retravailler le thème d’indépendance car on retrouve un peu trop le le service très Corporate d’un grand groupe comme Marriott…

matilda2Une dernière chose, si vous y allez, n’hésitez pas à aller saluer Matilda qui est le petit félin qui dispose de Ses quartiers dans le hall de l’hôtel…

 

 

The Algonquin Hotel Times Square
I recently spent a few days in the United States (in New York in particular) and would like to share a few notes I made during my trip.

The Algonquin Hotel on 44th Street is one of the most emblematic hotels in Manhattan. It was built in 1902 and is one of the oldest hotel establishments still operating in New York City. It is famous for being the birthplace of the New Yorker magazine and for having accommodated some of the most brilliant minds of the 20th century.
From 1919 to 1929, prominent literary and artistic figures in New York met at the Algonquin and, at the initiative of Dorothy Parker, the unofficial Vicious Circle, also known as the Round Table of Algonquin, an intellectual society celebrated for the highly caustic humour of its conversations, and which was to reign over New York’s artistic and media life throughout the decade. John Kennedy said that “growing up I had three dreams: to become a hero like Lindbergh, to learn to speak Chinese and to belong to the Algonquin Round Table”. The documentary “The Ten-Year Lunch” was devoted to the life of the circle and was to win an Oscar for the best documentary in 1987.
The Algonquin was the first hotel in New York to welcome women travelling alone and the first establishment to have electronic locks on the doors. The list of celebrities who have stayed here is extensive. Some, such as Douglas Fairbanks and Oscar Welles, even spent their honeymoon here. It is also the only place where you can enjoy a $10,000 Martini served with a diamond from the jewellers Bader & Garrin in the guise of an ice-cube.
This historical side has now ended and the establishment has become once more a hotel like any other, with its qualities and faults … the qualities are numerous: close to Times Square, you can easily get from the hotel to Times Square and Central Park in around a quarter of an hour. The captivating soundtrack to the establishment and the jazzy sounds of the 1930s and 40s … In the lobby and for clients of the hotel, complimentary tea and coffee are served throughout the day … In terms of its faults, I can only find two. The Americans are the kings of service, and there is always someone to help you or, at least, to listen to your request. At the Algonquin, perhaps it is slightly too wrapped up in its reputation as a mythical establishment, which leads to a certain, very visible, snobbishness from the staff … we had to ask several times for things, simply because we had been forgotten, perhaps the very dark décor is there for a reason and after a while you blend in … We were travelling with our very young daughter, Alice, and it was very difficult to have her bottle reheated, you never knew when the bottle was too hot and you apparently you could sue them for it … in other words, shortcomings which can make a stay unpleasant…
The Algonquin belongs to the Marriott Group and is one of their Autograph Collection brand hotels, « A selection of independent hotels throughout the world. » Maybe the brand’s independent theme needs to be rethought as the service offered has on overly corporate slant typical of a major group like Marriott…
One last thing, if you go there, don’t hesitate to go and stroke Matilda, the little cat who lives in the hotel’s lobby…

Didier MOINEL DELALANDE

Algonquin Hotel Times Square
Autograph Collection
59 West 44th Street
Between Fifth and Sixth Avenues
New York, NY 10036
+1 (212) 840 6800

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *