The Grand Budapest Hotel

Affiche du filmAprès Moonrise Kingdom et A bord du Darjeeling Limited, le dernier film de Wes Anderson, The Grand Budapest Hotel, était très attendu sur les écrans.

Le résultat est au rendez-vous, puisqu’avec près d’un million d’entrées, le film est le plus gros succès du réalisateur américain sur l’hexagone. Quel est donc ce mystérieux hôtel qui a fait se déplacer les foules ?

Résumé
Un écrivain campé par Jude Law revient sur l’une des rencontres qui l’a marquée durablement lorsqu’il était encore au début de sa carrière littéraire, celle avec Zero Moustafa (J. Murray Abrahams), propriétaire mystérieux du Grand Budapest Hotel. Cet édifice, autrefois l’un des plus prestigieux d’Europe, est peu à peu tombé dans une décrépitude complète. Abandonné par ses clients, tombant en ruines, rien ne laisse suspecter qu’il fut un temps où il était l’un des hôtels les plus courus de la république imaginaire de Zubrowka.
Zero Moustafa raconte l’histoire de sa vie et son inoubliable rencontre à l’époque de la splendeur de l’établissement avec l’ancien concierge du Palace, Mr Gustave (excellent Ralph Fiennes). Celui-ci l’avait pris sous son aile avec l’ambition d’en faire le parfait garçon d’étage à coup de poésie et de conseils bien sentis.
Quand l’une des plus fidèles clientes de l’hôtel, Mme D., est assassinée et lègue un tableau d’une valeur inestimable à son bon ami Mr Gustave, les événements s’enchaînent rapidement. Le concierge du Grand Budapest est suspecté du meurtre et se trouve embarqué dans une série d’aventures avec son « lobby boy ». Pourchassé par le fils de Mme D., Dmitri (Adrien Brody), son terrifiant homme de main Jopling (Willem Dafoe), et l’officier de police, Henckels (méconnaissable Edward Norton), il aura fort à faire pour prouver son innocence.

grand budapest

Critique
Drôle, décalé, avec un exceptionnel casting, des acteurs en très grande forme et un humour corrosif délectable, je vous recommande vivement d’aller voir ce film tant qu’il passe encore en salle.
Au-delà de son indéniable qualité cinématographique, il regorge d’anecdotes savoureuses sur le fonctionnement d’un grand palace. Véritable fourmilière où le quotidien du personnel n’est pas toujours montré sous son jour le plus glorieux, où les amourettes clandestines passent par les toits, où l’on découvre l’ingénieuse manière de fidéliser ses clientes pendant 19 saisons d’affilés… Après avoir découvert la très chic société des maîtres d’hôtel (Bill Murray et Owen Wilson en tête), vous ne regarderez plus les grooms de la même manière.

The Grand Budapest Hotel:
After Moonrise Kingdom and The Darjeeling Limited, Wes Anderson’s latest offering, The Grand Budapest Hotel, was highly anticipated by film fans.
Success seems to be on the cards, as almost one million people have been to see the film in France, making it the American director’s biggest success here to date. So what is it about this mysterious hotel that has audiences rushing to see it?
Summary
A writer, played by Jude Law, recounts an event that made a lasting impression on him in the early days of his literary career: his meeting with Zero Moustafa (J. Murray Abrahams), the mysterious owner of the Grand Budapest Hotel. This establishment, which was once one of the most prestigious in Europe, has gradually fallen into complete disrepair. Abandoned by its guests and slowly falling into ruin, you wouldn’t know to look at it that it had once been one of the most fashionable hotels in the imaginary republic of Zubrowka.
Zero Moustafa tells the story of his life and his unforgettable meeting with the Palace’s former concierge, Mr Gustave (the excellent Ralph Fiennes), at the height of the hotel’s splendour. Mr Gustave took Zero under his wing with the aim of turning him into the perfect lobby boy by instilling him with poetry and some well-chosen advice.
When one of the hotel’s most faithful clients, Madame D., is murdered, bequeathing a painting of inestimable value to her dear friend Mr Gustave, chaos ensues. The concierge of the Grand Budapest Hotel becomes a suspect in the murder case and finds himself swept up in a series of adventures with his lobby boy. Hounded by Madame D.’s son, Dmitri (Adrien Brody), his terrifying henchman Jopling (Willem Dafoe), and the police officer (an unrecognisable Edward Norton), he’s going to have a hard time proving his innocence.
Review
Funny, quirky, with an incredible cast, actors on top form and a delightful, irreverent brand of humour, I highly recommend you go and see this film.
Besides being a great piece of cinematography, it’s full of charming anecdotes about the daily workings of a grand palace. As we visit this great hive of activity, we learn about the staff’s daily life, warts and all, follow clandestine rooftop love affairs and discover an ingenious way of retaining customers’ loyalty for 19 years in a row… Once you’ve seen the endlessly classy society of maîtres d’hôtel (headed up by Bill Murray and Owen Wilson), you’ll never look at bellboys in the same way again.

Didier MOINEL DELALANDE

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