Un pont en cache toujours un autre

Rappeliez-vous quand il y a près de deux ans, nous lancions notre série sur les ponts de Paris.
J’écrivais alors : « les 37 ponts parisiens sont en effet des témoins privilégiés de la vie de la capitale de ces derniers siècles. Du plus ancien au plus romantique, en passant par celui qui détient le triste record du plus grand nombre de suicides, laissez-vous conter leur histoire ». Même si vous n’êtes pas immédiatement capables de répondre  à ces questions, il vous suffit de replonger dans nos articles pour trouver des éléments.

Vue de Google Earth
Vue de Google Earth

Si cette lecture vous a intéressé, si vous avez appris de nouveaux éléments sur ces ponts, si vous vous êtes enthousiasmés pour leurs histoires si caractéristiques, cette chronique est une belle réussite. Pour ma part, j’ai tout autant apprécié partager avec vous mes découvertes qu’écrire ces articles qui m’en ont fait faire de nombreuses (Je remercie d’ailleurs particulièrement l’auteur du blog Ponts de Paris pour la qualité de ses articles où j’ai puisé nombre d’informations précieuses).

Par Mérian (bnf) [Public domain], via Wikimedia Commons
Par Mérian (bnf) [Public domain], via Wikimedia Commons

Plus que jamais, je suis convaincu qu’en connaissant un peu mieux l’histoire des ponts, on en apprend un peu plus sur l’histoire de Paris et sur le lien très fort entre une ville et son fleuve. Trait d’union entre le passé et le futur, témoins de leurs époques, de certaines évolutions et de nouvelles formes d’expressions, nos ponts nous montrent à quel point Paris est une ville en mouvement et en pleine croissance qui continue de se réinventer et de s’appuyer sur son passé pour affronter son futur.

Je ferme cette rubrique avec ce très court extrait d’un poème d’Aragon :
L’aorte du Pont-Neuf frémit comme un orchestre
Où j’entends préluder le vin de mes vingt ans
Il souffle un vent ici qui vient des temps d’antan
Mourir dans les cheveux de la statue équestre
La ville comme un cœur s’y ouvre à deux battants

Bridging the gap
You may recall that almost two years ago we started our series on bridges in Paris.
Back then, I wrote: “Paris’s 37 bridges have witnessed life in the capital from every angle over the past few centuries. From the oldest to the most romantic, including the bridge that holds the sad record for the most suicides, they all have their story to tell.” You may not know which is which from memory, but if you look back at our previous articles you’ll soon find the answers. I’d like to thank in particular the author of this blog for the quality of his posts that have provided me with valuable information about the bridges. If you’ve enjoyed reading about them, have learnt something new and been interested in the stories and history of the individual bridges, then this column has achieved what it set out to do. Personally I’ve enjoyed sharing what I’ve discovered with you as much as I have enjoyed writing the articles that led to the discoveries. Our bridges are a link between our past and our future, and bear testimony to their era, to progress and to new forms of expression.
Our bridges show us the extent to which Paris is a city in constant evolution and development, a city that is always re-inventing itself and leaning on its past to create a new future. I’d like to close this particular feature with a very short excerpt from a poem by Louis Aragon:
L’aorte du Pont-Neuf frémit comme un orchestre (Pont-Neuf’s aorta vibrates like an orchestra)
Où j’entends préluder le vin de mes vingt ans (Where I hear the prelude to my twentieth year)
Il souffle un vent ici qui vient des temps d’antan (A wind blows here borne through time from yesteryear)
Mourir dans les cheveux de la statue équestre (To die in the mane of the equestrian statue)
La ville comme un coeur s’y ouvre à deux battants (Like a heart the city opens and breaks in two)

Didier MOINEL DELALANDE

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